Stéphane Beyrand
Lorsque à 27 ans, la fondatrice d’une maison de produits mondialement reconnue me repère et me contacte, j’ai cru que j’avais décroché la lune, j’ai foncé tête baissée…elle me demande d’intervenir sur ses équipes techniques internationales. Je formais dans le même temps des coiffeurs clients de la marque, aux anomalies du cuir chevelu et des cheveux. En réalité, je m’éloignais progressivement de mon cœur de métier pour devenir un ambassadeur de marque, certes convaincant, mais au service de la promotion de produits de coiffure… un fantôme de moi-même !
A bout de souffle, j’ai osé exprimer mon désaccord sur le principe. Je voulais redevenir formateur, celui qui était capable d’aider les autres à progresser en coiffure et qui ne voulait plus conditionner ses collègues à acheter toujours plus de produits !
J’étais dépendant financièrement de ce fournisseur qui a « coupé le robinet » subitement. Mon entreprise qui comptait 40 salons a déposé le bilan.
37 années de travail au pied du fauteuil dont 24 années d’écriture m’ont conduit à fonder en 2003 CONNIVENCE ACADEMY, un centre de formation nouvelle génération.
Eclairé par ce parcours semé d’embûches, je souhaite mettre aujourd’hui mon expérience et mon savoir-faire au service des jeunes coiffeurs et des salons qui rencontrent des difficultés.
Romain Pellier
Tout démontre que :
- 30% des salons de coiffure vont fermer dans la décennie à venir.
- 4 jeunes clients à trouver pour un client senior perdu.
L’insatisfaction gronde dans la rue, les clientes le disent entre l’abus des patines et des ciseaux « crocodiles ».
Quant aux méthodes soi-disant faciles et rapides, je crois qu’il est grand temps pour nous tous de les fuir très très loin !
En définitif, je suis prêt à parier très fort que seuls ceux qui reprendront le chemin de la formation, la vraie, celle qui rend les mains intelligentes, sauveront leurs entreprises…
Notre vision
Nous cherchons à mieux comprendre chaque client et plus particulièrement la singularité de chaque chevelure, au même titre que les empreintes digitales.
Vous devez bannir toute systématisation des techniques ou reproduction d’un mode opératoire orienté trop fortement vers les produits decoiffure.
A l’opposé votre cœur doit vous imposer de mieux personnaliser, encore mieux ajuster chaque geste à la réalité des cheveux, encore mieux comprendre le pourquoi du comment d’un besoin, d’une morphologie, d’une couleur de peau, d’un style final bref…s’adapter à votre client plutôt que de tenter de l’insérer aux habitudes ancestrales et totalement dépassées du coiffeur et de ses rituels !
Voici notre ligne directrice...